Expérience numérique des salariés : les RH devraient davantage participer à son optimisation selon 80% des employés français
• 71% des salariés français estiment que leur employeur devrait accorder plus d’importance à la flexibilité des outils mis à leur disposition
• Selon 64% d’entre eux, pouvoir utiliser les outils de leur choix est susceptible d’influencer leur décision à postuler ou à accepter un poste
• Pour 70% des salariés, la capacité à travailler de n’importe où aussi facilement qu’au bureau renforce un sentiment de fierté de leur entreprise
Paris, le 25 juillet 2019 – VMware, Inc. (NYSE : VMW), leader de l’innovation en matière de logiciels d’entreprise, publie son rapport annuel sur les espaces de travail numériques et leur impact sur les performances des organisations. L’enquête* révèle que les sociétés en forte croissance investissant davantage dans l’expérience numérique de leurs employés ont tendance à se développer, à profiter d’une culture progressiste, à mieux retenir leurs talents, et à être considérées comme des endroits où il fait bon travailler par leurs employés.
Un enjeu de rétention et recrutement des talents
En France, près de deux tiers des salariés (64 %) affirment que la flexibilité des outils professionnels est susceptible d’influencer leur décision de se porter candidat, ou d’accepter un poste dans une entreprise. En outre, 71 % des répondants estiment que leur employeur actuel devrait accorder davantage d’importance à cet aspect.
Cependant, tirer pleinement profit des espaces de travail numériques, et améliorer l’expérience des salariés passe impérativement par une collaboration plus étroite entre les équipes RH et informatiques : en effet, 53 % des employés français ignorent s’ils doivent s’adresser à leur service RH ou informatique en cas de besoin, confusion considérée comme un frein supplémentaire à une expérience positive pour 21 % d’entre eux.
L’enquête révèle aussi que les organisations françaises enregistrant les taux de croissance les plus élevés** proposent davantage d’éléments (6 en moyenne) contribuant à la qualité de l’expériencenumérique que les entreprises les moins performantes (4 en moyenne). Parmi ces facteurs figure l’accès aux appareils, outils, applications et technologies nécessaires de n’importe où. Par exemple, dans les entreprises en sous-performance, les employés ne sont généralement pas libres de travailler sur leurs appareils personnels (seulement 30 % des répondants, contre 42 % dans les organisations en forte croissance/hypercroissance), n’ont pas accès dès le premier jour à des applications de productivité (seulement 35 % des répondants, contre 83 % dans les sociétés en forte croissance), et ne peuvent pas travailler sur l’appareil de leur choix pour leurs tâches les plus importantes hors messagerie (49 % vs 100 %).
« Le modèle économique de La Poste se transforme avec la décroissance des activités traditionnelles et le développement de nouveaux services de proximité portés par les facteurs et les chargés de clientèle en bureau de Poste. Pour accompagner les collaborateurs dans cette transformation, nous les avons équipés de terminaux mobiles qui sont simples, conviviaux et adaptés à leurs activités. Au cours de cette refonte, les utilisateurs finaux ont été véritablement parties prenantes étape par étape pour une meilleure appropriation. Les 70 000 facteurs peuvent ainsi proposer de nouveaux services comme l’aide à domicile – et ainsi diversifier nos offres de manière fluide et opérationnelle » commente Juliette Baudry, directrice Environnement de Travail, La Poste.
Et bien qu’une variété d’individus soient considérés comme responsables de l’expérience numérique, 86 % des employés français souhaitent que leurs services RH et informatiques travaillent mieux ensemble. Seuls 19% d’entre eux affirment que ces deux services collaborent en permanence, et 8 personnes sur 10 estiment même que leur département RH devrait être davantage responsabilisé quant à l’optimisation de leurs expériences numériques.
« Trop souvent, les débats autour des transformations numériques se concentrent sur l’aspect technologique et laissent de côté un ingrédient essentiel à l’efficacité de ces initiatives : savoir séduire et conserver les meilleurs talents. Pour rivaliser sur ce plan, les entreprises font de l’expérience de leurs employés (soit les technologies, les modes de travail et la culture) une priorité », déclare Karim Djamai Directeur des ventes, End User Computing, Europe du Sud chez VMware.
Les vertus d’une expérience numérique optimale
La qualité de l’expérience numérique joue également un rôle clé dans le ressenti du personnel. Les répondants affirmant que leur organisation leur permet de travailler de n’importe où aussi facilement qu’au bureau sont bien plus susceptibles de s’estimer fiers de leur entreprise que les autres (70 %, contre 29 %, respectivement). Ils ont également davantage tendance à juger la culture de leur organisation comme progressiste (73 % vs 23 %), et à considérer leur société comme un endroit où il fait bon travailler (71 % vs 27 %) et proposant un bon équilibre entre vie privée et professionnelle (70 % vs 29 %).
Les obstacles à une expérience digitale optimale sont variés : l’incompréhension des besoins des employés pour près d’un tiers des répondants (32%), le manque de compétences techniques (24%) ou encore le refus d’en faire une priorité stratégique (22 %). Enfin 64 % des professionnels français ont la sensation de ne même pas avoir leur mot à dire quant aux outils pouvant être utilisés au travail, et ce alors même que 80 % des responsables informatiques pensent le contraire.
« Les dirigeants déterminés à améliorer l’expérience de leurs employés adoptent aujourd’hui des espaces de travail numériques, un concept dont VMware est le pionnier depuis 3 ans. Ces plateformes sont au cœur des expériences modernes. Elles sont essentielles pour les salariés existants et les recrues potentielles, ainsi que pour un certain nombre d’autres objectifs professionnels majeurs », conclut Karim Djamai.
« La clé de la réussite des entreprises est leur capital humain. C’est ce qui leur permet d’innover, de mettre leurs stratégies à exécution et de dominer leurs marchés. Les professionnels les plus talentueux disposant de davantage d’options adaptées à leurs modes de vie et à leurs plans de carrière, les employeurs sont donc contraints de se livrer une bataille d’une férocité sans précédent afin de les séduire et de les retenir » commente Jean-Pierre Brulard, Senior Vice-Président et General Manager EMEA, VMware. « En proposant une expérience numérique flexible et répondant aux besoins et envies des employés, les organisations pourront attirer et conserver les talents dont elles ont besoin. Elles seront ainsi en mesure de les aider à se développer individuellement et en tant que membres de l’entreprise. »
À propos de l’enquête
*Au total, 3 600 professionnels (1 800 employés, 900 responsables informatiques et 900 responsables RH) utilisant des ordinateurs et des appareils intelligents pour travailler ont été interrogés dans la région EMEA en mars et avril 2019. Répartition des répondants : Royaume-Uni (600), Allemagne (600), France (600), Italie (200), Pays-Bas (200), Russie (200), Pologne (200), Norvège (200), Suède (200), Espagne (200), Émirats Arabes Unis (200) et Arabie Saoudite (200). Une variété de secteurs (dans le public comme dans le privé) sont représentés dans le cadre de cette enquête, mais seules les organisations d’au moins 500 salariés étaient éligibles.
**En moyenne, les entreprises en forte croissance/hypercroissance d’une année sur l’autre proposent 6,3 facteurs contribuant à une expérience numérique satisfaisante sur 10 (3,7 pour les entreprises en situation de sous-performance).